samedi 19 novembre 2011

Pinocchio (1940, Ben Sharpsteen & Hamilton Luske)

Pinocchio est la deuxième adaptation cinématographique du conte de Carlo Collodi, Avventure di Pinocchio, Storia di un Burattino. Il est également le deuxième long-métrage produit par Walt Disney et, à mon avis, un de ses meilleurs!

Geppeto vient tout juste de terminer sa nouvelle marionnette en bois qu'il surnom aussitôt Pinocchio. Juste avant d'aller dormir, il fait un souhait: que ce pantin devienne un vrai petit garçon. Cette nuit-là, arrive une fée qui réalise le rêve de l'homme en récompense de sa gentillesse. Pinocchio est maintenant bel et bien vivant, mais il devra faire ses preuves avant de pouvoir être un véritable garçon humain!

Ce film d'animation est probablement le plus complet des Walt Disney. J'ai été bien surpris lorsque je l'ai visionné pour la première fois, puisque Pinocchio possède énormément de subtilités intéressantes. L'histoire est tout à fait merveilleuse et on se laisse facilement embarquer dans celle-ci. D'ailleurs, c'est probablement une des histoires les plus sombres et touchantes de Disney. Sans nécessairement avoir versé de larmes, je peux avouer en toute sincérité que ce film est venu me chercher. Il est si beau, si bien construit et si magnifiquement présenté qu'il en devient charmant!

Ensuite, je ne peux parler du charme de ce long-métrage d'animation sans faire mention des personnages. Que ce soit Jiminy Cricket, Geppetto, Pinocchio et même le chat, tous les personnages principaux sont adorables! Jiminy est d'ailleurs mon favoris de la gang depuis mon tout jeune âge. À la fois comique, maladroit et amusant, ce fameux criquet vole presque la vedette au petit garçon de bois!

Tout à l'heure, j'ai mentionné avoir été surpris par Pinocchio. En faite, j'ai surtout été étonné de voir certains aspects de ce film. Mises à part les scènes assez tristes du scénario, il y a le réalisme des personnages animés en mouvement qui m'a accroché dès le commencement! Ça peut paraître stupide, mais ces derniers bougent mieux et plus fluide que je ne l'aurais cru pour une animation des années 40! Sinon, j'adore l'espèce de morale sur le bien et le mal qui est utilisée. C'est lorsqu'on se donne la peine de lire entre les lignes qu'on peut s'apercevoir de la richesse du contenu. Autant cette morale précédemment citée ou même les métaphores plus ou moins subtiles (Les mauvais garçons qui se transforment en ânes par exemple).

Pour continuer, la fin de l'histoire est assez prévisible. Par contre, je ne crois pas que ce soit bien grave, puisqu'avec ce type d'animation de Disney, c'est toujours agréable d'avoir ce genre de conclusion! De plus, en terminant avec une aussi belle mélodie, comment on pourrait se plaindre? En passant, toutes les chansons utilisées durant le long-métrage sont sublimes et douces pour les oreilles. Elles nous permettent simplement une meilleure ambiance enfantine et nous aident à embarquer dans l'histoire fabuleuse de Pinocchio.

En conclusion, l'adaptation de Pinocchio par Walt Disney est fascinante. Avec de belles images et une musique merveilleusement composée par Leigh Harline et écrite par Ned Washington, ce long-métrage nous plonge efficacement dans une histoire captivante, mais surtout amusante d'une marionnette de bois animée!

Julien English
Note:
4.5/5


*À voir également:

The Adventures Of Buratino (1959, Ivan Ivanov-Vano)
The Adventures Of Buratino (1975, Leonid Nechayev)
The Adventures Of Pinocchio (1996, Steve Barron)
Geppetto (2000, Tom Moore)
Pinocchio (1967, Walter Beck)
Pinocchio (1972, Giuliano Cenci)
Pinocchio (2002, Roberto Benigni)
Pinocchio 3000 (2004, Daniel Robichaud)
Pinocchio And The Emperor Of The Night (1987, Hal Sutherland)
Pinocchio In Outer Space (1965, Ray Goossens)
Pinocchio's Revenge (1996, Kevin Tenney)

2 commentaires:

  1. Bonjour,
    Pour info on ne dit pas " la fin de l'histoire est assez prévoyante" mais prévisible :)

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    1. C'est toute une erreur d'inattention que je m'empresse de corriger! Merci beaucoup pour la remarque!
      Je suis justement en train de repasser mes critiques afin de corriger ce genre de fautes qui s'y glissent.

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