Sheldon Cooper et Leonard Hofstadter sont deux amis physiciens qui vivent en colocation. Lorsque Penny, une femme plutôt jolie, emménage dans l'appartement juste en face, Leonard tombe rapidement amoureux de celle-ci et saisit toutes les occasions possibles afin de passer du temps avec elle qui le considérera seulement comme un bon ami sympathique, contrairement à Sheldon qui se veut un peu moins sociable. Entre temps, les deux colocs reçoivent régulièrement la visite de leurs amis Howard, un fils à maman tout droit sortie des années 70, et Rajesh, un homme tellement timide qu'il n'arrive pas à dire un seul mot en la présence d'une femme, avec qui ils partagent une passion inconditionnelle pour la science-fiction et l'univers geek en général.
The Big Bang Theory est l'un de ces nombreux sitcoms populaires. Avec sa petite poignée de personnages et de lieux qui reviendront continuellement. Tout porte à croire à ceux qui ne laisseront pas la chance à cette série qu'elle ne diffère pas vraiment du moule. Qu'à cela ne tienne, si une telle affirmation n'est pas totalement fausse, la série de Chuck Lorre et Bill Prady vole complètement la vedette en terme de cotes d'écoute et ce, de plus en plus à chaque année! Ce phénomène n'est pas hasardeux: The Big Bang Theory a du potentiel fort accrocheur dès sa première saison!
Il faut avouer que la série est charmante. Le côté geek des deux colocs et leurs amis est très bien exploité et fait même le point central de l'émission. Grâce à cet aspect, The Big Bang Theory inclue de nombreuses références sur les nouvelles technologies, les jeux-vidéos et le cinéma de science-fiction. Sinon, la série est bien punchée et, même s'il y a quelques fois un peu de déjà vu, l'entièreté de la saison réussit à ne pas se répéter au fil des épisodes et d'offrir quelques surprises à chaque fois. C'est un grand plus pour un sitcom comme The Big Bang Theory, puisqu'avec une telle restriction de lieux et personnages, ce n'est pas toujours aussi évident de se renouveler.
Un grand avantage avec ce genre d'émission, c'est que les épisodes ne se succèdent pas vraiment. Ainsi, n'importe qui peut apprivoiser la série sans trop de difficulté à partir de n'importe quel moment. Ça permet également de ne pas être trop perdu si l'on manque une ou deux émissions pendant la semaine! C'est d'ailleurs de cette façon que j'ai pu m'attacher rapidement à The Big Bang Theory en tombant de temps en temps sur sa diffusion à la télévision.
On dira ce que l'on voudra, la série ne serait rien sans les personnages qui y apparaissent. D'abord, Sheldon est clairement, et de loin, le personnage le plus amusant du lot. Parfaitement interprété par Jim Parsons, Sheldon réussit à être très attachant malgré ses airs bêtes et à voler la vedette dès qu'il est concerné! Leonard, tant qu'à lui, est un personnage que j'apprécie un peu moins, mais je n'enlève rien à Johnny Galecki qui offre une bonne performance dans sa peau. D'ailleurs, tous les acteurs s'en sortent relativement bien dans leur rôle respectif. Mention honorable à Simon Helberg qui se classe près de Parsons en incarnant Howard! J'ai su que j'allais l'adorer dès qu'il a fait son entré dans la série avec le vidéo de Stephen Hawking!
Pour continuer avec les personnages, le quatrième de la gang, Raj, est sans aucun doute le moins accrocheur selon moi. Sans rien enlever à la performance de Kunal Nayyar, je trouve son personnage dénué d'intérêt et sans saveur, voir presque inutile, tout simplement. Il permettra quand même une excellente blague dans un épisode où il passera complètement inaperçu dans la cuisine alors que tout le monde est allé dormir sans se rendre compte qu'il était toujours là. Sur une lignée un peu contraire, Kaley Cuoco est une actrice bien ordinaire, mais son personnage de Penny apporte énormément à la série. Elle est la femme au sein du groupe de geeks qui entraînera toutes les péripéties les plus farfelues.
Au fond, le but d'un sitcom, c'est de faire rire. The Big Bang Theory est donc très efficace dans son approche. Une blague n'attend pas l'autre et les punchs s'enchaînent sur un excellent rythme. À son plus grand bénéfice, la série gardera heureusement cette recette gagnante durant toute la première saison! De plus, on nous garde indirectement le meilleur pour la fin! Effectivement, les trois derniers épisodes de la saison (The Pork Chop Indeterminacy; The Peanut Reaction et The Tangerine Factor) se classent non seulement parmi les plus intéressants du lot, mais surtout parmi les plus remarquables. À travers ces épisodes, on rencontre la soeur jumelle de Sheldon, on fête l'anniversaire de Leonard et, finalement, Sheldon apprend le mandarin!
Puisque toute bonne chose a une fin, la première saison de The Big Bang Theory se terminera au bout de 17 épisodes. Par contre, The Tangerine Factor, l'épisode de la conclusion, nous réserve une petite surprise et donnera surtout l'envie de commencer la deuxième saison afin de connaître la suite des évènements sur lesquels s'arrête la première saison! En effet, juste à écrire cette critique, ça me donne le goût de poursuivre la série et de réentendre l'entraînante chanson du générique!
Julien English
3.5/5
Au fait, je viens de remarqué que celui qui joue Leonard dans The Big Bang Theory, c'est le gars qui joue Max dans I Know What You Did Last Summer!
RépondreSupprimerEffectivement, merci pour cette remarque!
SupprimerJ'ai vu les 4-5 premiers épisodes... c'est vraiment contagieux!
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