Tel un phénomène viral de l'heure transmis sur tous les réseaux sociaux en quelques secondes, les entités défuntes revigorant à l'aide de la technologie ont rapidement prit tout le contrôle de l'Internet. Presque tout appareil permettant l'utilisation d'interconnexion a alors été détruit et le moins que la population toujours en vie sur cette planète désormais semi-déserte puisse faire est d'éviter son contact avec l'électronique, sans quoi le risque de faire passer un esprit dans le monde réel devient très élevé. C'est pourquoi la survie de Marta et sa petite fille Justine est compromise lorsque son copain, Stephen, décide de répondre aux e-mails de détresse qu'il reçoit soudainement de son ex-femme décédée.
J'ai rarement accordé une note aussi basse à un film. C'est même mon premier zéro officiel. En revanche, cette suite de Pulse l'a amplement mérité! Pulse 2: Afterlife ne ressemble en rien au premier long-métrage. On reprend son concept d'esprit, mais c'est complètement différent dans sa façon de raconter. Dans un sens, ça aurait dû être une bonne chose étant donné la médiocre qualité du précédent volet. Pourtant, Joel Soisson offre quelque chose d'encore pire que Jim Sonzero!
Déjà, son ouverture n'inspirait rien de bon. Dès les premières minutes, j'avais l'impression déroutante que j'allais assister à un très mauvais film de ninja sans budget à cause de l'homme vêtu d'un grand drap rouge! Jusqu'à ce que les premiers esprits fassent leur apparition, nous rappelant que l'on visionne vraiment la suite du film soporifique qu'est Pulse. En faite, je parle de suite au sens théorique, puisque mon instinct me dit plutôt que l'on a voulu s'en distinguer et repartir vers une nouvelle voie.
Malheureusement, cette nouvelle voie s'avère être la plus longue, plate et ridicule qu'il ait été possible de penser! Pulse 2: Afterlife est carrément dépourvu d'ambiance et de tension. Au moins, le premier avait essayé quelque chose même s'il n'avait pas réussit! Cette suite de Soisson n'est qu'un ramassis d'éléments inintéressants qui s'éternisent dans des paquets d'explications bâtard dont on se contrefout, puisqu'ils ne font même pas de sens au bout de la ligne!
Bref, les moments de suspense se font extrêmement rares et, lorsqu'il y en a enfin, la mise en scène est totalement risible! À part de ça, le film n'est qu'un long enchaînement incohérent et interminable qui tourne en rond sans savoir où donner de la tête. Puis, de la tête, Pulse 2: Afterlife en manque énormément! Malheureusement, ça devient encore pire quand les esprits font apparition dans l'histoire. Inutile de dire qu'ils sont encore plus ridicules que dans le premier volet! Cette suite n'est rien de plus qu'un long-métrage lamentable qui se plante sur tous les niveaux, même dans son espèce de conclusion de marde aussi prévisible que l'heure et demi qui la précède!
Autrement, la photographie est vraiment laide, et les décors ont tous l'air fakes. Oh, attendez... c'est parce qu'ils le sont! Je ne comprend absolument pas ce qui a bien pu se passer dans la tête de ceux qui ont eu cette idée, mais les paysages de Pulse 2: Afterlife sont tous ajoutés par ordinateur! Je n'ai rien contre cette façon de procéder pour des films comme Lord Of The Rings par exemple qui, premièrement, se doivent de recréer des lieux bien particulier et, deuxièmement, possèdent le budget nécessaire pour faire quelque chose qui a de l'allure. Cependant, aucun de ces deux critères ne s'appliquent à Pulse 2! Les décors ne sont pas crédibles du tout et ça m'a agressé les yeux pendant toute la durée du film! Et les backgrounds ne constituent pas le seul élément gâché avec un ordinateur. Le montage de façon générale est aussi complètement à chier!
Finalement, Joel Soisson n'aura pas seulement fait pire que le premier film Pulse. Il aura carrément fait l'un des pires films jamais réalisé! J'ai beaucoup de difficulté à lui trouver une qualité, et c'est probablement parce qu'il n'en a pas. J'accorderais peut-être un point d'effort à Georgina Rylance pour avoir tenté de jouer. Elle est toujours plus appréciable qu'un Jamie Bamber ou Todd ''The Red Ninja'' Giebenhain qui ne sont pas crédible une seconde! Pulse 2: Afterlife, c'est une déception énorme pour les non-fans du premier film, mais c'est même une déception pour les fans, puisque trop différent dans son ambiance.
Julien English
0/5*Dans la même série:
Pulse (2006, Jim Sonzero)
Pulse 2: Afterlife (2008, Joel Soisson)
Pulse 3 (2008, Joel Soisson)
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