Fin est propriétaire d'un bar à Los Angeles. Lorsqu'un ouragan violent se forme et attaque la ville, la catastrophe entraîne avec elle des centaines de requins virevoltant dans ses vagues déchaînées. L'homme est alors forcé de retrouver sa femme et ses amis afin de s'exiler le plus loin possible, le plus tôt possible.
The Asylum est certainement l'un des studios les plus déplorables a nous offrir des films sur les tablettes de nos Videotron du coin. Certes, la pilule est plus facilement digérable lorsqu'il joue volontairement dans le ridicule. Sachant pertinemment bien qu'il n'a pas les moyens de distribuer quelque chose de crédible, le studio se tourne vers des films tel que Sharknado où le sérieux n'a aucune possibilité d'être!
Il est plutôt ardu d'approuver un tel divertissement bas de gamme à cause de sa médiocre qualité. Cependant, il est également impossible d'en rester pleinement indifférent en toute connaissance de cause! La tornade de requins menaçant le petit restaurant de la plage qui installe aussitôt une panique générale au sein des clients et le fou rire au spectateur clarifie nos attentes. Sharknado, ce n'est pas à prendre au sérieux, jamais. On n'y croit pas, jamais. Les décors sonnent faux, les requins en effets CGI atroces sonnent faux, tout sonne faux!
D'un sens, je déteste éperdument ce film. D'un autre, je n'ai pas pour autant le désir de le démolir, puisque j'ai quand même été plus diverti que lors de plusieurs autres de mes derniers visionnements. On ne peut quasiment pas aimer sincèrement un film comme celui-ci, mais ça n'empêche pas de pouvoir s'amuser un peu!
Je dois le dire, en supprimant la mauvaise tentative de scènes touchantes qui nuisent au rythme du métrage et en ayant engagé un réalisateur qui sait mieux cadrer ses plans que Anthony C. Ferrante, Sharknado aurait probablement même été tout un plaisir coupable! Il ne lui en manquait pas nécessairement gros pour atteindre ce statut. J'aurais aussi apprécié que les tornades n'aient pas seulement l'air d'être des espèces de grosses vagues d'eau avec quelques requins emportés par la catastrophe. Avec une idée loufoque comme celle-ci, j'aurais joué le jeu à fond en balançant carrément des requins volants dans le vent de tous bords, tous côtés!
Une réelle qualité méritée (avec un peu d'hyperbolie, mettons!) réside dans le choix des acteurs. Je veux dire... Pour un film de Asylum à très bas budget, le casting s'en sort généralement bien. On sent l'implication de Ian Ziering, John Heard et Cassie Scerbo, pendant que l'effort y est pour Jaason Simmons et Aubrey Peeples. Puis, parmi le lot, on se demande vraiment ce que vient foutre Tara Reid! Dommage qu'ils interprètent tous et chacun des personnages anti-charismatiques aux dialogues douteux et aux raisonnements si perspicaces que ça en est ridicule. Quoi qu'il en soit, d'aucune façon un quelconque background de vie des personnages aurait pu rendre le film plus professionnel et pertinent!
Sharknado est sincèrement un film de marde. Mais un film de marde qui sait comment attirer son public cible! J'aurais préféré le louanger davantage, mais je me contenterai du petit amusement que j'ai ressenti pendant mon visionnement de ce film! J'attends tout de même quelques corrections pour Sharknado 2: The Second One afin de m'en faire un plaisir coupable à voir avec des amis pendant une soirée un peu réchauffée!
Julien English
2/5
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